Grâce à ROF (pour Référentiel offre de formation), l’offre de formation de l’Université de Strasbourg est désormais renseignée (et actualisée) en un lieu unique, pour une diffusion fiabilisée d’informations. Le point sur ce nouvel outil, en cours de déploiement, avec François Gauer (vice-président Transformation numérique et innovations pédagogiques), Benoît Tock (vice-président Formation) et Etienne Guidat (responsable du département Offre de formation de la Direction des études et de la scolarité-DES).
Une base de données évolutive et dynamique
« ROF, c’est avant tout une base de données, explique François Gauer. Rassemblant en un lieu unique l’ensemble des informations relatives aux formations, elle permet d’en faire un usage multiple. » Portail de l’université, sites de composantes, maquettes de diplôme, guide pédagogique : « C’est désormais depuis ROF que seront extraites les informations destinées à tous ces supports ». Avantage indéniable pour l’étudiant ou le futur étudiant en recherche d’information : « Ce nouveau mode de fonctionnement, dans lequel chaque mise à jour est répercutée sur les supports connectés, limite d’autant le risque d’erreur. »
« Le fonctionnement, pyramidal, de ROF permet à chaque responsable de renseigner les informations relatives à son parcours, son diplôme, sa mention, son UE, en fonction de ses responsabilités pédagogiques », complète Etienne Guidat. Plus de 1 000 contributeurs sont aujourd’hui répertoriés à l’échelle de l’université, « dans un système bien plus ouvert et interactif que l’ancien, Profetes ! » Les contenus pédagogiques sont ainsi réactualisés au fil du temps et la maquette évolue, avec une visibilité de toutes les parties impliquées. « Le central conserve quant à lui la responsabilité de l’architecture des diplômes, mentions et parcours », ajoute encore Etienne Guidat. Cette base de données ne constitue donc pas seulement un élément de stockage statique, mais bien un document évolutif et dynamique.
Accompagnement et pilotage
L’université a fait le choix de tester ce logiciel, développé par l’Agence de mutualisation des universités et des établissements (Amue), dès 2015. « Les différents acteurs de l’université impliqués ont vite saisi les avantages de ce référentiel commun : gain de temps, visibilité commune, information à jour en temps réel », se souvient Benoît Tock.
Cet outil permet également à l’équipe de présidence d’avoir une visibilité sur l’évolution des maquettes à plusieurs échelles. « Cela paraît insensé, mais jusqu’à présent nous n’avions pas la possibilité d’établir rapidement une liste des responsables de tels ou tels diplômes, licences ou masters, par exemple. ROF vient y remédier ! » Du nombre d’UE dans une formation au volume horaire (CM, CI, TD, TP) en passant par une liste de responsables pédagogiques, toutes les requêtes sont possibles. ROF dote ainsi l’université d’un nouvel outil d’accompagnement et de pilotage, pour veiller à ce que l’offre de formation évolue de manière cohérente.
319 formations saisies dans ROF
Déjà intégrées à leur site internet par deux composantes pilotes (le Centre universitaire d’enseignement du journalisme et la Faculté des langues)1, les données issues de ROF sont depuis peu déployées sur le site portail, et le seront mi-avril par les autres composantes. « Quoi qu’il en soit, le travail de renseignement des formations a été plus loin que l’objectif de départ, avec 319 formations saisies dans ROF, dont 83 diplômes d’université (DU), ajoute Etienne Guidat. Il faut souligner la qualité du travail de l'ensemble de l'équipe2 chargée de ce projet, ainsi que son implication ». Les possibilités de cet outil sont énormes, avec des fonctionnalités adaptables en fonction des besoins des composantes. De plus, « pouvoir proposer l’ensemble des UE libres aux étudiants ou distinguer les UE spécifiques pour faire valoir une mobilité ou une validation des acquis de l’expérience font également partie des possibilités de l’outil. »
Prochaine évolution technologique à venir : d’ici à la rentrée 2019, ROF sera couplé au logiciel EVA, développé par la Direction du numérique (Dnum). « Ce logiciel de recensement des modalités de connaissance et de compétences et les coefficients des différentes matières, viendra piocher dans ROF les intitulés de ces matières. » Un avant-goût de ce que sera PC-Scol, progiciel unique regroupant toutes les informations relatives à la scolarité et à la formation. À suivre…
Elsa Collobert et Frédéric Zinck
1 Elles ont depuis été rejointes par l'École supérieure du professorat et de l'éducation (Espé) et la Faculté des sciences historiques.
2 Anita Zaegel (coordinatrice), Thomas de Biaso (web), Daniel Bessey (développement), Emilie Finkbeiner (cheffe de projet technique), équipes administratives et pédagogiques en composantes.
Visite guidée au cœur de l’imprimerie de l’Université de Strasbourg en compagnie de Sandra Stortz-Miller, graphiste responsable du Pôle de conception graphique, Stéphane Adaissi, agent de production, et Sylvie Buchmann, en charge de la finition des documents. À eux trois, ils constituent les maillons indispensables de la chaîne graphique.
Arrivé dans les sous-sols du bâtiment 5 du Patio, la première impression est celle du bruit et du fourmillement dans le département Imprimerie de la Direction des affaires logistiques intérieures (Dali). C’est ici que tournent non pas les rotatives – car tout est numérique – mais l’ensemble des appareils destinés à la production de documents imprimés. Il est question d’ordinateurs pour la création graphique, de presses numériques pour la production et de différents matériels (pelliculeuse, plieuse…) pour la finition. Dans ces locaux sont produits, entre autres, des supports de cours, des thèses, posters et nombreux supports de communication de l’université ou encore les ouvrages édités par les Presses universitaires de Strasbourg. « Chaque année nous produisons 12 millions de copies noir et blanc, 3 millions de copies couleurs, 6 000 affiches et 28 000 documents reliés », explique Stéphane Adaissi, tout en ajoutant que « contrairement aux idées reçues, le numérique, ce n’est pas automatique. Le traitement d’un document nécessite de nombreuses interventions, où chacun apporte sa compétence spécifique ».
Tirage limité : nouveaux challenges
« La première approche que nous avons est celle du conseil face à des demandes variées », commente Sandra Stortz-Miller, qui apprécie particulièrement les nouveaux projets. « Il n’y pas une journée qui ressemble à une autre. La gestion des urgences, comme la diversité des supports et leurs contenus rendent les journées très courtes. Certains tirages limités demandent une intervention très minutieuse, comme une coupe en biais au millimètre. C’est à chaque fois un nouveau challenge », ajoute Sylvie Buchmann.
La gestion de l’urgence
« C’est un vrai plus que toutes les compétences soient réunies en un même lieu. Cela nous permet d’échanger en direct et de faire des tests d’impression en situation réelle mais aussi de gérer l’urgence face à des demandes qui arrivent au fil de l’eau », commente Sandra Stortz-Miller.
Tous les matins le planning se construit en fonction des commandes, mais « c’est sans compter sur les nouvelles urgences ou sur les pannes occasionnelles qui peuvent modifier le planning prévu », ajoute Stéphane Adaissi.
Potentiellement, c’est l’ensemble de la communauté universitaire qui peut faire appel à l’imprimerie. Via la plateforme dédiée, l’équipe peut être destinataire de documents prêts à être imprimés. « Suite à l’analyse du document, nous émettons une série de conseils. Autant sur le fichier en tant que tel et son support d’impression prévu que sur la quantité de documents à imprimer. Pour tous les travaux spécifiques, nous préconisons la présentation d’un bon à tirer avant de produire la commande. L’avantage du numérique est de produire la quantité nécessaire à l’instant T, évitant ainsi les surplus, quitte à compléter ultérieurement si besoin », insiste Stéphane Adaissi, qui explique par ailleurs que tous les pôles de l’imprimerie sont très attentifs au recyclage des déchets.
L’ensemble de l’équipe du département se retrouvera bientôt dans le futur Studium, déménagement prévu en 2020. « L’urgence restera certainement notre quotidien mais l’installation de nouvelles machines plus performantes derrière des cloisons vitrées pour en contenir le bruit représentera un confort non négligeable », se réjouit Stéphane Adaissi.
Frédéric Zinck
Lire les précédents épisodes de la série consacrée aux métiers de la Dali :
- Un « petit » royaume de 116 salles (L'Actu 153)
- Au pôle Entretien, on n’essuie pas les plâtres ! (L'Actu 151)
- Maître des clés, fonction-clé (L'Actu 149)
- L’accueil est un métier qui suppose qu’on ait envie de rendre service (L'Actu 147)
Douze structures de l’université sont désormais titulaires du label Marianne, dont trois nouvelles depuis la rentrée de septembre. D’autres ont vu leur certification validée dans le cadre de la démarche de suivi du label.
Espace avenir, la Faculté des sciences de la vie et le support informatique de la Direction du numérique (DNum) : tous trois ont rejoint en 2017 la liste des structures labellisées Marianne à l’Université de Strasbourg. Ce label vient certifier leur inscription dans une démarche d’amélioration du service public, aux côtés de neuf composantes et services déjà labellisés.
Parmi ces derniers, quatre ont récemment vu leur label confirmé, suite à l’audit de suivi réalisé 18 mois après son obtention : la cellule Validation des acquis de l’expérience (VAE)1, le Service universitaire de médecine préventive et de promotion de la santé (Sumps), Télécom physique Strasbourg et l’École supérieure de biologie de Strasbourg (ESBS).
Cas particulier, le Service commun de la documentation (SCD). Trois de ses bibliothèques, déjà certifiées Marianne (U2-U3, Pôle européen de gestion et d’économie, médecine-odontologie), ont vu leur label confirmé dans le cadre de la visite de suivi, en faisant bénéficier du même coup quatre nouvelles bibliothèques (Portique, École supérieure du professorat et de l’éducation, IUT-pharmacie, Pôle Api). « Cette labellisation groupée et par ricochet permet d’optimiser les coûts de labellisation », explique Dorothée Hoenen, référente de la démarche Marianne à l’Unistra au sein du Service d'aide au pilotage (SAP).
En considérant le SCD comme une structure unique, elles sont donc douze au total à bénéficier de la labellisation à l’Unistra2.
1 Rattachée au service de formation continue (SFC) depuis le 1er janvier 2018
2 Outre les structures citées : le Service de la vie universitaire (SVU) et les IUT Robert-Schuman, Louis-Pasteur et d’Haguenau
L’Institut international d’études françaises (IIEF) met chaque année la francophonie à l'honneur, à travers un événement dédié. Lundi 19 mars, ateliers, remise de prix et concert ont rythmé la journée des étudiants de l'institut, originaires de 80 pays différents !
Le matin, les ateliers mis en place par des enseignants de l’IIEF tournaient autour de la gastronomie, de la chanson francophone, de jeux et d’ateliers d’écriture concernant dix mots de la francophonie (accent, bagou, griot, jactance, ohé, placoter, susurrer, truculent, voix, volubile). Les étudiants internationaux de l'institut étaient libres de passer d’un atelier à l’autre : c’est ainsi qu’ils ont pu entendre différents types d’accents francophones, artistes francophones, jouer avec les mots selon, par exemple, les techniques de l’Oulipo (Ouvroir de littérature potentielle). Ils ont ainsi construit des acrostiches, des calligrammes, des boules de neige, des notices toponymiques et bien d’autres textes. Des prix ont ensuite été remis aux étudiants du niveau A1 au niveau C2 ayant utilisé ces dix mots dans un texte, dans un concours ouvert à tous.
Cette journée s'est terminée en musique, avec le concert de l'artiste strasbourgeoise Claire Faravarjoo, qui chante en français des textes sur de la musique pop électro. Ceux-ci ont auparavant été proposés aux enseignants de l’IIEF pour pouvoir les travailler en cours de Français langue étrangère (FLE).
Les 17es Journées pédagogiques nationales (JPN), grand rassemblement annuel des 21 départements Qualité, logistique industrielle et organisation de France, se sont tenues cette année à l’IUT de Haguenau.
Ce rendez-vous permet aux enseignants d’échanger autour des nouvelles pratiques pédagogiques, des innovations scientifiques et technologiques dans les domaines de la qualité et de la logistique. L’équipe pédagogique de Haguenau, largement épaulée par tous les services de l’IUT, a construit un programme riche et ambitieux. Des ateliers et des conférences, des visites d’entreprises ont permis de réfléchir à l’usine du futur et notamment comment le 4.0, s’il est mis au service de l’humain, peut contribuer à rendre l’entreprise de plus en plus performante. Pour les ateliers, le département a pu s’appuyer sur son usine-école 4.0. Mais ce temps fort a également été ponctué de moments festifs et de découvertes de la région.
Concours Jeunes créateurs d’unités de production
En parallèle s'est tenu le concours Jeunes créateurs d’unités de production (JCUP). Ouvert aux étudiants préparant le DUT Qlio, il a mis en compétition quatorze départements, à travers autant d'équipes de quatre à six étudiants. Après avoir choisi un produit industriel innovant, l’équipe propose le système industriel permettant la production de la quantité fixée dans les objectifs par une étude de marché ; tout en optimisant les délais, les coûts et la qualité de produit. À travers ce projet, les étudiants mettent en œuvre de nombreuses compétences liées à leurs futurs métiers.
L’équipe de Lunéville s’est illustrée en remportant le 1er prix grâce à son baby-cup, un baby-foot de table en kit.
Grâce à la mobilisation de tous, ces JPN ont été une belle réussite.
Justine Zimpfer
Prestigieuse compétition sportive regroupant l’espace d’un weekend 2 500 étudiants issus des dix Instituts d'études politiques (IEP) de France, la 31e édition du critérium inter-IEP s’est tenue les 23, 24 et 25 mars.
Son organisation a cette année été confiée aux étudiants de Sciences Po Strasbourg. Encadré par une charte éthique promouvant des valeurs fortes, il constitue un événement incontournable dans la vie de tout étudiant d’un IEP.
Strasbourg termine 6e au classement général, avec deux finales gagnées en e-sport et badminton, et deux médailles d’argent en football et basket féminins.
Rachel Blessig (directrice des Relations internationales de l'Université) et Séverine Yahiaoui (ingénieure projets internationaux) se sont rendues fin mars au salon de l'Asia-Pacific Association for International Education (APAIE).
L'occasion de remettre en mains propres aux représentants de l'Université Sun Yat Sen de Canton (Chine) la convention de coopération internationale signée peu de temps auparavant avec ce nouveau partenaire.
Avril | Mai | |
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Conseil académique (CFVU+CR) 14 h - Mardi | / | / |
Congrès (CA+CFVU+CR+CTE) 14 h - Mardi | / | / |
Conseil d'administration (CA) 14 h - Mardi | 10 | 29 |
Commission de la formation et de la vie universitaire (CFVU) 14 h - Mardi | 17 | 22 |
Commission de la recherche (CR) 14 h 30 - Mercredi | 4 | / |
Conférence des directeurs de composantes 14 h 30 - Mardi | 3 | 15 |
Conférence des directeurs des unités de recherche 10 h - Vendredi | 13 | / |
Réunion des responsables administratifs de composantes et des chefs de services centraux 9 h - Lundi | / | 14 |
Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail 14 h - Lundi | / | / |
Comité technique d'établissement (CTE) | 19 | / |
Conseil académique restreint (CACr)* | 20 | / |
Conseil d'administration restreint (CAr)** | 20 | / |
* A 9 h | ||
** A l'issue du CACr |
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